mercredi 19 février 2014

Ma Bible à moi s'appelle Zero Waste Home



Aujourd’hui, je viens vous parler d’un livre (non, pas religieux) qui s’est installé depuis quelques temps sur ma table de nuit et qui aujourd’hui ne me quitte plus. Mon sac est devenu ma nouvelle bibliothèque.



Je ne l’ai pas dévoré, mais dégusté.

Plutôt optimiste et impatiente à la lecture des premières pages, je suis ensuite passée de complètement paumée à inquiète, interloquée, admirative, réaliste, motivée, … *_*

Ce livre est pour moi une réelle prise de conscience, à tel point, que j’en arrive à complètement modifier mes habitudes et ma manière de penser.

Je cherche, je tente, j’observe et réfléchi aux différentes possibilités qui s’offre à moi, mais aussi à vous (je suis comme cela, moi. Je pense aussi à vous)

Je me sens investit de la mission d’en parler, de VOUS en parler et de vous dire que C’EST POSSIBLE. Je vais le faire (je commence doucement) et que j’y arriverais (I can do it).

Ce livre c’est (roulement de tambours) ZERO WASTE HOME (tadam). Je précise que je l'ai lu en français, tout de même !


Pour les amateurs d’anglais, la traduction est simple. Pour les plus novices en la matière, cela signifie ZERO DÉCHETS À LA MAISON (rien que le titre fait cogiter !).


Béa Johnson, l’auteur du livre, de nationalité française vit aux States depuis déjà quelques années, quand elle et sa famille décident de complètement changer leur manière de vivre. Au départ grands consommateurs (clichés américains oblige) ils ne comptaient rien! Ni les dépenses, les objets accumulés ou la quantité astronomique de déchets jetés. Et puis un jour, ils ont dit STOP.

C’est comme cela, que progressivement, ils se sont simplifiés la life, quoi. Moins de biens matériels pour plus de temps à se consacrer les uns aux autres !

Car qu’est-ce qui est essentiel dans la vie ? C’est le temps passé avec les personnes que l’on aime, non ? Les sentiments, l’amour, c’est cela qui a le plus de valeur !

La société de consommation dans laquelle nous vivons, nous éloigne de ses vraies valeurs. Si on prend du recul, on se rend compte qu’elle nous contrôle à merveille d’ailleurs.

Il y a quelques mois de cela, j’étais aussi aveuglée. Ma prise de conscience s’est faite avant même de lire Zéro Déchet (ou Zero Waste Home). Petite, certes, mais suffisante. Il faut simplement avoir le déclic. Analyser ce que l’on fait et essayer de comprendre pourquoi on le fait.

Par exemple : pourquoi vous achetez de l’essuie tout ? Quelle en est la véritable utilité ? N’existe-t-il pas un autre produit plus économique et écologique qui pourrait faire le même travail ? (Ba, si ! Of course j’ai envie de dire).

Posez-vous ces questions sur tous vos objets du quotidien et vous verrez à quel point la société d’aujourd’hui vous pousse à consommer davantage, à acheter des choses totalement inutiles, à jeter bêtement sans penser aux conséquences que cela implique derrière. (Que va devenir ce coton que je viens de jeter dans ma poubelle ? Hein ?).

Après le mouton (oui, vous savez : faire comme tout le monde en suivant les autres sans trop réfléchir), arrêtez de faire l’autruche (genre je ne veux pas savoir ce que ce coton va devenir), ouvrez les yeux (open your f******* eyes comme dirait mon ancien prof d'anglais)

Ne vous donnez pas bonne conscience parce que vous achetez du recyclable ou du biodégradable en pensant que celui-ci va vite disparaître dans la nature ! Ce n’est pas le cas, au contraire !

Voici comment débute son ouvrage (premier chapitre) :

« 

C’est vrai, on sort la poubelle sur le trottoir le soir, et, le lendemain matin, les emballages plastiques de céréales et les essuie-tout souillés ont disparu, comme par enchantement. Mais, quand on dit : « je l’ai jeté », qu’est-ce qu’on veut dire exactement ? On l’a jeté où ? On a beau chasser les poubelles hors de notre vue, ça ne veut pas dire qu’on ne doit plus y penser. Après tout, nos déchets ne disparaissent pas sous prétexte que les éboueurs les ont enlevés. Ils finissent dans les décharges, à compromettre notre environnement à l’équilibre précaire, à libérer des composés toxiques dans l’air et le sol, à gaspiller les ressources utilisées pour créer ces produits dont on s’est débarrassé, et à nous coûter des sommes astronomiques chaque année pour les traiter.


Voilà pourquoi il est essentiel de viser le zéro déchet.


Mais que signifie exactement le « zéro déchet » ?

C’est une philosophie de vie fondée sur une série de pratiques visant à éviter autant que possible de générer des déchets
 »

Pour réaliser ce défi du zéro déchet, voici les 5 conseils/règles que Béa Johnson propose dans son livre :


1 - Refuser (ce dont nous n’avons pas besoin) 
Le premier objectif est de réduire sa consommation pour réduire ses déchets. En effet, nous n’aurons pas à jeter ce que nous ne consommons pas. L’objectif "zéro déchet" n’est pas de recycler plus mais de faire barrage aux éléments qui envahissent nos maisons. 
"La moindre petite chose qu’on accepte, ou qu’on prend, fait augmenter la demande. En d’autres termes, accepter de manière compulsive (par opposition au fait de refuser) revient à tolérer et à renforcer des pratiques génératrices de gâchis. (…) Lorsque l’on accepte passivement un prospectus publicitaire, un arbre est abattu quelque part dans le monde." explique Béa Johnson dans son livre. 
Nous avons déjà le choix de refuser 4 éléments de la vie de tous les jours pour entamer notre démarche "zéro déchet" :
• Les articles en plastique à usage unique
• Les cadeaux gratuits
• Les imprimés publicitaires
• Les pratiques non durables


2 - Réduire (ce dont nous avons besoin et ne pouvons pas refuser) 
Préférer la qualité à la quantité, l’expérience aux biens matériels. Ainsi, vous allez remettre en questions toutes vos habitudes d’achat et de consommation pour aller à l’essentiel et vers un mode de vie simplifié. 
Voici trois astuces pour réduire efficacement sa consommation : 
•  Évaluez votre consommation passée : 
Faire le vide donne naissance à de nouvelles habitudes d’achats : déterminez l’utilité de chacun de vos biens et débarrassez-vous de ce qui n’est pas nécessaire. Faire le vide permet de partager avec les autres : votre essoreuse à salade est-elle si indispensable ? Elle peut peut-être rendre vos voisins heureux ? On troc. Enfin, faire le vide permet de mieux gérer votre démarche zéro déchet : avoir moins, c’est avoir moins de raisons de s’inquiéter, moins de choses à nettoyer, à stocker, à réparer ou à jeter plus tard.
• Restreignez votre consommation actuelle et future : 
Commencez par ne pas vous ruer sur les produits emballés dans votre supermarché. Le même produit existe-t-il en vrac ? Ne prenez pas nécessairement votre voiture, vous pouvez sans doute faire ce trajet à pied ou en vélo. Avez-vous vraiment besoin d’imprimer ce document ?
• Évitez les activités qui soutiennent ou amènent de la consommation 
Nous sommes tous victimes des coups publicitaires des grands industriels et il faut bien se l’avouer, nous sommes faibles et craquons parfois sous l’impulsion de nos désirs créés de toutes pièces par le merchandising. Et si nous arrêtions de regarder la télé ? D’aller faire du shopping ? "Se contenter de ce que l’on a est la plus grande richesse" disait le penseur bouddhiste David Loy.  

3 - Réutiliser (ce que nous consommons et ne pouvons ni refuser, ni réduire) 
Réutiliser permet d’utiliser plusieurs fois le même objet en lui donnant (ou non) une autre utilité. Un sac plastique peut servir à transporter des chaussures boueuses ou encore de sac poubelle. Ainsi, "vous évitez la consommation inutile, vous atténuez l’épuisement des ressources et vous allongez la durée de vie des biens déjà acquis."   


4 - Recycler (ce que vous ne pouvez ni refuser, ni réduire, ni réutiliser) 
Après avoir refusé ce dont nous n’avons pas besoin, réduit ce dont nous avons besoin et réutilisé ce que vous consommez, il reste finalement peu de chose à recycler. Quand vous voulez recycler quelque chose, vous devez : 
• Faire le tri sélectif en choisissant des endroits pratiques chez vous pour le recyclage 
• Envisager de vous rendre dans un centre de tri ou trouver des sites de collecte pour les matériaux (ampoules, piles, peintures, huile de moteur…) qui ne sont pas aussi facilement recyclables comme le verre ou le plastique. 


5 - Composter (le reste) 
Le compostage est le recyclage des matières organiques. Quand vous décidez de vous lancer dans le compostage de vos déchets, pensez :
• au coût
• au lieu
• à l ‘esthétique
• à votre consommation alimentaire
• au produit fini et à son utilisation
• à votre implication
• aux ravageurs et autres bêtes qui permettent la décomposition de la matière
• aux excréments de vos animaux de compagnie et aux composteurs qui pourraient les digérer.






Bref, devenez responsables. Revenez aux sources. Comment faisaient nos grands-mères ? Ah ah, oui, parfaitement, votre grand-mère chérie que vous trouvez surement ringarde et vieillotte. Eh bien, elle a tout compris, pourtant.

Sans aller dans l’excès, on peut tout de même significativement faire bouger les choses.


Lorsque je pense au futur ; au monde que nous allons laisser aux générations futures, ça me donnerait presque envie de ne PAS avoir d’enfants justement. Et puis, je me dis qu’il n’est pas encore trop tard.  On peut encore faire bouger les choses (chacun avec ses moyens et à son échelle). Je ne fais pas de discours moralisateur car je ne suis pas un exemple non plus. En revanche, je vais faire tout mon possible pour changer.



Béa Johnson a réussi, avec sa famille, à réduire leurs déchets annuels à 1 LITRE seulement. Quel beau défi. Pourriez-vous dire combien de litre de déchets vous jetés chaque année ? Non ? Moi non plus à vrai dire…

Si elle peut le faire en étant aux États-Unis, nous pourrions largement y arriver en France, non ?

Je ne peux que vous conseiller de lire ce livre.

Si cela vous intéresse, je pourrais vous parler de comment je vais vers le zéro déchet (à mon rythme bien sûr.)

Voici deux liens pour trouver le livre :
Amazon : ici
La Fnac : ici

Pour retrouver Béa Johnson :

Et pour écouter Béa Johnson, c'est ici

P.S : Vous connaissez le 7ème continent ?! Essayez d’imaginer que chaque déchet jeté, contribue, indirectement, à la formation et au développement de ce « continent ». pas joli joli, n’est-ce pas. Pour plus d’infos, c’est par ici !


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